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Nous avons retrouvé un " Grain
d'Orge " de juin 1986 avec un historique des changements dans
la commune sur les vingt dernières années. C'est précieux de
pouvoir mettre une date sur des évènements qui ont marqué
l'évolution de la ville. Il faudrait pouvoir dater les changements
de 1986 à nos jours...
__________ Vingt ans
déjà... Ce n'est pas un film, mais
l'âge de Grain d'Orge. Pour les personnes ayant dépassé la
quarantaine, cela parait hier mais les jeunes n'en ont aucun souvenir,
et les très jeunes n'étaient pas nés La place de la gare fait de
l'effet avec ses fleurs, ses globes et ses couloirs de circulation
(1984). Nous arrivons place Davout et avons l'embarras du choix pour
stationner ; il n'y a pas de marché aujourd'hui et c'est presque le
désert avec le stationnement payant (1984). Notre hôte descend avec
moi, mais ma femme reste au volant, prête à démarrer si la
préposée aux papillons verts fait son apparition. Une rame de
banlieue en inox passe (1967), puis une rame multicolore à deux
étages (1984). Nous montons vers le quai pour les voir de plus près,
mais impossible de passer avec le compostage électronique (1980) !
Notre ligne est devenue le RER C, avec les méthodes RATP, mais elle
est très pratique depuis qu'elle traverse tout Paris après la mise en
service d'Orsay-lnvalides. Le nouveau marché couvert et fermé
surprend un peu (1986), mais on s'y habitue vite et il ne gêne pas la
vue sur le château. La place elle-même, avec sa dalle noire, n'est
pas belle. Gilles ignore qu'il y a un parking de trois étages (600
places) dessous, construit par le syndicat des transports parisiens
(1976) et qu'un jardin cachera la dalle dès l'an prochain. Nous reprenons la voiture pour
le Mail, la rue des Rossays avec ses nouvelles constructions, puis la
rue de Morsang jusqu'au nouveau pont sur l'orge, et revenons en
longeant les immeubles récents et le foyer pour personnes âgées,
(1979) très bien situé et très apprécié. On traverse la place
Davout, la rue Charles Rossignol et la rue Chateaubriand jusqu'au feu.
Au retour, on laisse à droite la grande surface super 10 (ex Banco),
à l'emplacement de l'ancien domaine de Courte Rente (où Chateaubriand
vécut 6 mois avec Pauline de Beaumont). Une résidence est en
construction à l'entrée de la grande rue. Du 10 au 14, Gilles
découvre le conservatoire de musique remis à neuf, puis la nouvelle
MJC (Maison des Jeunes et de la Culture (1981) avec la " Maison
pour Tous, salle F. Rabelais" (1983). En montant l'avenue de Gaulle,
au-dessus de l'avenue Carnot, c'est une artère très élargie que nous
empruntons et qui, au printemps, est très belle lorsque ses arbres
sont fleuris (1970). Sur la gauche, le gymnase CHEYMOL domine. Devant
la mairie, la petite place bien fleurie a été baptisée " place
du 8 Mai 1945" le 8 Mai 1969 ; au fond, un monument aux morts de
la dernière guerre (1976), dû au ciseau de M. Augst, sculpteur
Savinien, a été érigé. Il y a quelques nouveaux immeubles, en
particulier au coin de l'avenue de Gaulle et du Boulevard A. Briand.
Nous prenons ce boulevard à droite et, en tournant avenue des écoles,
arrivons à la place du marché, où s'élève un marché couvert, mais
non fermé (1981). Notre ami, qui connaissait bien Ste Thérèse,
constate quelques changements la salle St René, brûlée en 1972 a
été remplacée par une autre St Pierre et St Paul. Nous faisons tout
un circuit sur le plateau, après être passés prés du bureau de
poste (1968), vers l'avenue de la République, la Voie Verte, et retour
par la rue de Champagne. Notre hôte aperçoit plusieurs équipes de
boulistes... Je lui explique que pour créer ces boulodromes, il a
fallu établir en 1973 une convention avec la ville de Paris... car ils
sont au-dessus de l'aqueduc de la Vanne ! Nous traversons le Bd A.
Briand, puis l'Avenue Fromenteau, l'avenue P. Surnien, jusqu'au Bd de
l'orge. Gilles nous fait remarquer qu'il y a quelques pavillons
nouveaux et que beaucoup se sont agrandis, tandis que de petites
maisons datant des lotissements ont été démolies et remplacées par
de plus grandes et parfois fort belles constructions. Nous remontons
par la Montagne Pavée, la rue de Champagne, l'Avenue Gabriel Péri
jusqu'à l'Avenue de l'Armée Le-clerc. Aux Tilleuls, l'ancien stade a
disparu et a fait place à une résidence très aérée de 220
logements réservés en principe aux fonctionnaires (1970). Nous
descendons l'avenue de l'Armée Leclerc vers l'Yvette ; à droite,
apparaissent bientôt les bâtiments du COSOM (Complexe omnisports
Pierre de Coubertin ; 1ère tranche ouverte en 1983, l'ensemble en
Janvier 1986) les tribunes du stade Jean Moulin (commencé en 1966) et
les tennis ; puis un peu plus loin, la résidence intercommunale de
Charaintru (1972) dans laquelle Savigny dispose de 15 lits pour des
personnes âgées, et le centre Juif avec synagogue et école. Nous
tournons à droite pour traverser Clair Village avec ses 300 pavillons
et passer devant la jolie place Beaumarchais, puis le collège et
l'école des Gattines (1972). Retour par la rue Salengro, l'Avenue de
Gaulle, la rue Albert 1er jusqu'à la bibliothèque André Malraux
(1978) où se tiennent de nombreuses expositions. La clinique Jacques Cœur
est fermée et doit devenir un foyer pour handicapés moteurs
cérébraux (voir les nouvelles locales). Nous rejoignons alors la
maison. Nous avons vu beaucoup de choses nouvelles à Savigny, et il y
en a qu'on ne voit pas. Pendant ces 20 dernières années,
l'assainissement (tout à l'égout) a été méthodiquement poursuivi,
l'éclairage de nombreuses rues rénové, et des travaux de voirie
effectués sur de grandes longueurs. La salle des fêtes a été
modernisée et une deuxième annexe à la mairie, pour les services
techniques, mise en service tandis que le centre de secours devenait
départemental en 1972. Crèche et piscine. Pendant
une longue période, ce fut le serpent de mer... La crèche était
prévue depuis longtemps ; on avait envisagé d'acheter un terrain en
face de la gare en attendant, une crèche à domicile fut créée en
1970 avec la Croix Rouge. Puis, comme pour la piscine, plusieurs fois
promise, tout fut abandonné après les déboires financiers de la
commune. Solution sage car piscine et crèche coûtent terriblement
cher à exploiter et Savigny est une commune dortoir, donc pauvre. Le parc du château de Morsang
dans lequel on prévoyait en 1972 piscine, patinoire, etc.. a été
acheté par le département et ouvert au public. Il n'y aura pas de
complexe sportif car le site est classé. Le château lui-même
appartient à la commune de Morsang. En 1970 tous les numéros de
téléphone ont été changés avec la création d'un nouveau central
téléphonique à Viry. La MJC (Maison des Jeunes et
de la Culture) avait eu des vicissitudes diverses avant d'avoir un
local convenable dans la grande rue. Gilles nous demande la date de
création de l'Essonne c'est le 1er janvier 1968 ; ainsi que celle de
l'Évêché de Corbeil, qui fut transféré à Évry en 1984 ; le
premier Évêque était Mgr Malbois et l'actuel Mgr Herbulot. Dans le
domaine religieux, dès 1975, Savigny n'avait plus que trois prêtres !
Et peu après un diacre, Marc Martinez, ordonné à Ste Thérèse en
1976. La gestion de la commune Savigny a toujours manqué
d'argent, ayant des ressources de taxe professionnelle faibles. En
1975, le budget était en déficit la municipalité a demandé, presque
exigé, une subvention pour " boucher le trou " ; subvention
refusée. La Caisse des dépôts ne voulait plus accorder de prêts, et
la commune fut mise sous tutelle administrative. Elle n'en est sortie
qu'avec un budget équilibré, le déficit passé étant comblé par un emprunt. Depuis quelques années,
la gestion a été plus rigoureuse, l'endettement contenu,
l'autofinancement plus important, mais les impôts locaux très
augmentés. J.N. Laurenceau. (1) - Les millésimes entre
parenthèses indiquent l'année de mise en service, ou de disparition. |
Annonce passée dans Grain d'Orge n° 165 d'octobre 2002DeuilC'est dans l'église Notre Dame d'Espérance dont il a été le principal artisan de l'édification, qu'ont été célébrées les obsèques de Jean-Noël Laurenceau le 18 juillet dernier par le Père Pascal Daveau, responsable du secteur pastoral de Savigny-Viry et le Père Descolas, ancien curé de Savigny. "Confiance et Service" telle est la
devise qui aurait pu être la sienne, tellement elle lui sied bien. Né
le 24 décembre 1913, cet ingénieur général à la SNCF, où il
était entré en décembre 1940, et où il fit toute sa carrière - il
participa au record du monde de vitesse sur rail en 1955, à bord du
train tiré par la motrice CC7107 à 331km/h ; il assura la direction
d'une filiale de la SNCF chargée de la construction des barrages
hydroélectriques des Pyrénées et du Massif Central pour
l'électrification du réseau Sud Ouest - vint planter ses pénates à
Savigny en 1951. Depuis lors il ne quitta plus notre cité jusqu'au 13
juillet dernier date de son ultime voyage.. |
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