LES ANECDOTES
Les eaux de la Vanne

Eaux de la Vanne (suite) 

L'aqueduc dont la pente moyenne jusqu'à Savigny est de 13 cm par km, a 131 km de longueur. Il est constitué par une canalisation de 2m ou 2,10m de section, et aboutit au réservoir de Montsouris à  la porte d'Orléans ; les travaux s'échelonnèrent de 1867 à 1874. Retardés par la guerre de 1870, ils coûtèrent 39 millions  de francs de l'époque.

  Photo E. Gaffard
Le niveau inférieur du réservoir de Montsouris

A son entrée sur notre territoire, la vallée de l'Orge, entre Viry et Savigny est traversée par un siphon de près de 2km (exactement 1970m), qui débouche en haut de la Montagne Pavée, à l'angle des rues de Champagne et du Docteur Bourrier. Un peu plus loin l'aqueduc devient souterrain sur 1km500.
Traversant en grand Savigny depuis la rue de Viry jusqu'au Bd de l'Armée Leclerc, par l'avenue de Champagne, la rue des Palombes et le boulevard des Belges, il se continue en direction de la Capitale et, avant d'arriver à Paris, la Vanne empreinte le viaduc d'Arcueil.

La construction de l'aqueduc  de la Vanne, si elle constitue une réussite technique et un bienfait pour la Capitale constitue pour Savigny un sérieux handicap. La coupure provoquée par le passage de cet aqueduc est gênante pour les riverains car la ville de Paris, propriétaire de l'ouvrage interdit de construire à moins de 13m et prévoit une zone de protection sanitaire de 35m.

D'autre part cette énorme canalisation interdit pratiquement à la commune toute possibilité d'utilisation  d'une large bande de terrain qui coupe le territoire de Savigny.

  

 
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