TOURISME
Les communes voisines - Arpajon

 
La petite ville d'Arpajon s'est longtemps appelée Châtres-sous-Montlhéry, ou plus simplement Châtres. Le lieu mentionné en 1080 sous la forme latine de Castris, mais sons origine est plus ancienne : on y trouvait à l'époque mérovingienne  un atelier monétaire dont les pièces portaient l'inscription castra, et l'on dit que la cité remontait au IIIe siècle. C'est un toponyme très répandu en France sous diverses formes, par exemple : Castres ou La Châtre, et qui vient du latin castrum (=forteresse), plus exactement de son pluriel castra.

La Halle d'Arpajon

Au Moyen Age, il désignait une agglomération fortifiée, à ne pas confondre avec castellum, château du seigneur.

Au début du XVIIIe siècle, Louis II de Séverac, vicomte d'Arpajon acquiert la seigneurie de Châtres-sous-Montlhéry, transformée pour lui en marquisat en 1720 ; c'est donc à cette date que Châtres devient Arpajon. On imagine la tête des habitants, obligés du jour au lendemain de donner un autre nom à leur paroisse. Mais la marquis avait, parait-il, trouvé un moyen très efficace pour changer les habitudes de ses sujets : accompagné de ses valets, il interrogeait les gens et leur demandait comment s'appelait le lieu où ils se trouvaient ; ceux qui répondaient "Châtres" avaient droit à une volée de coup de bâton, les autres étaient récompensés par une pièce d'argent.

On sait que les révolutionnaires débaptisèrent de nombreuses communes, en particulier celles dédiées à un saint. Ils n'aimaient guère non plus les grandes familles aristocratiques, voilà pourquoi Arpajon devint pendant quelques années Francval, c'est à dire "la vallée libre" (il s'agit bien sûr de la vallée de l'Orge).

(Tiré du texte de Jean Totsi - Nouvel Obs. - Île de France)

 
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