TOURISME
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Au Moyen Age, il désignait une agglomération fortifiée, à ne pas confondre avec castellum, château du seigneur. Au début du XVIIIe siècle, Louis II de Séverac, vicomte d'Arpajon acquiert la seigneurie de Châtres-sous-Montlhéry, transformée pour lui en marquisat en 1720 ; c'est donc à cette date que Châtres devient Arpajon. On imagine la tête des habitants, obligés du jour au lendemain de donner un autre nom à leur paroisse. Mais la marquis avait, parait-il, trouvé un moyen très efficace pour changer les habitudes de ses sujets : accompagné de ses valets, il interrogeait les gens et leur demandait comment s'appelait le lieu où ils se trouvaient ; ceux qui répondaient "Châtres" avaient droit à une volée de coup de bâton, les autres étaient récompensés par une pièce d'argent. On sait que les révolutionnaires débaptisèrent de nombreuses communes, en particulier celles dédiées à un saint. Ils n'aimaient guère non plus les grandes familles aristocratiques, voilà pourquoi Arpajon devint pendant quelques années Francval, c'est à dire "la vallée libre" (il s'agit bien sûr de la vallée de l'Orge). (Tiré du texte de Jean Totsi - Nouvel Obs. - Île de France) |
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