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Le Château du XVIIISitué en haut d'une prairie qui borde l'Orge, le
château de Morsang-sur-Orge bâti sur plan rectangulaire est précédé
à l'est d'une grande cour que cantonnent deux pavillons d'entrée. Du pavillon gauche partent les communs qui, s'ils
présentent exactement le même plan qu'au XVIII siècle, n'ont rien
conservé de leur construction primitive, ni de leur utilisation. On
lisait encore dans une description de 1866 "...écuries, remises. et
dépendances. vacherie, basse-cour, glacière..." et juste après la
Révolution "... pressoir..." |
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Les extérieursLa façade Est du Château, aux volumes
harmonieux est délimitée par deux ailes en retour. Une galerie couverte
d'une terrasse, a été tendue entre ces ailes vers 1910, par Christian de
Bertier descendant des derniers seigneurs de Morsang |
Des refends aux angles des pavillons ainsi que sous le fronton central animent les murs. Le fronton triangulaire de cette façade sur cour est orné de chiffres très finement sculptés surmontés d'une couronne de duc. Cette couronne appartenait à Jean de Bertier, premier membre de la famille Bertier, ayant habité le Château, et qui ayant été nommé premier président du Parlement Maupéou en 1771, avait reçu cette couronne pour avoir autorité sur tous les autres duchés. | |
La façade Ouest qui commande la prairie, est sur trois niveaux pour rattraper la déclivité du terrain, alors que la façade Est, n'a que deux étages. Cette grande façade avait été dotée de quatre pilastres par Christian de Bertier, en 1910, car il trouvait l'escalier un peu seul sur celle-ci. Elles furent abattues en 1970 ainsi que le fronton central qui fut remplacé par une lucarne double à fronton cintré. |
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Tout le décor des baies, c'est à dire les frontons triangulaires et curvilignes qui surmontaient les fenêtres. a été supprimé également à cette époque. En fait toits ces décors étaient en plâtre. les fenêtres d'origine étaient toutes de dimensions différentes. on le voit encore au dessus des communs à l'ouest. Il était impossible de restaurer dans l'état d'origine et il valait mieux ravaler l'ensemble de façon homogène. Le très bel escalier à trois volées droites n'a pas été remanié depuis sa création au XVIIIe siècle, cependant le ravalement a fait disparaître l'assemblage des pierres. La salle des mariages qui termine l'ensemble au Nord. a été édifiée par Christian de Bertier vers 1910. | |
Les intérieurs Les intérieurs du Château renferment quelques très beaux éléments qui datent de sa construction. au XVIII siècle. Ainsi, le salon attenant à la salle du conseil, possède encore ses lambris de style Louis XV, ainsi que son plafond à la française du XVIIIe. Le mur du fond est occupé par une cheminée en marbre à décor de coquille surmontée d'une glace dont les bords sont ornés de palmiers où une guirlande de fleurs s'enroule autour des troncs. |
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Une coquille très bien
dessinée marque le centre haut de la glace. Les portes elles-mêmes sont
soulignées de moulures qui forment des panneaux rectangulaires. Les
lambris de hauteur qui recouvrent les murs sont divisés en panneaux
ornés au centre par une rosace et aux extrémités par des sortes de
paraphes, des coquilles et des rameaux à petites feuilles trilobées. Le
salon suivant présente des lambris simplement moulurés avec des dessus
de porte peints de scènes champêtres.
La bibliothèque a conserve sa cheminée ainsi
qu'une partie de ses lambris d'origine. L'escalier dont la rampe en fer forgé est animée de souple feuillage mène au premier étage où une chambre a encore conservé ses boiseries aux simples moulurations. La cheminée est ornée d'une coquille, et un gracieux motif décoratif formé de deux palmes nouées par un ruban surmonte la glace. Un parquet Versailles recouvre le sol de cette chambre. Au plafond de la galerie, construite en 1910, on
peut voir les armes de la famille Bertier |
Le 7 novembre 1946, les descendants de Christian
de Bertier vendent le Château à l'Association diocésaine de Paris qui y
installe un Séminaire pour vocations tardives qui accueillera à
certaines périodes jusqu'à près d'une centaine de séminaristes. Plusieurs projets d'utilisation de l'ensemble |
Parallèlement, le département de l'Essonne se porte acquéreur des 27 hectares 39 ares 58 centiares soit 273 958 m2, (208726 sur Morsang, 65232 m2 sur Savigny) et en confie la gestion par bail emphytéotique au syndicat intercommunal formé par les communes de Morsang et de Savigny. | |
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